La force de l’industrialisation, c’est d’offrir un confort que même les plus communistes ne peuvent plus refuser. Le consommateur roi rouge.
Voulu ou pas, ce qui ressort de ce documentaire retraçant les différentes luttes communistes de la seconde moitié du XXᵉ, c’est surtout l’impression d’un grand mirage. On est loin des principes révolutionnaires du siècle des lumières.
Liberté ? Liberté de fermer ta gueule si t’es pas d’accord, que ce soit avec l’impérialisme US (Vietnam, Chili, Bolivie), ou avec les groupuscules de partis de gauche qui se font la guerre, chacun étant persuadé que l’autre a toujours tort, et que parce qu’il a tort, c’est un bourgeois qui s’ignore (cf. Jean Vilar, créateur du TNP, ça s’invente pas).
Égalité ? Mon cul… C’est une lutte qui ne tient pas à créer une société de l’ensemble mais une société du contre. De la haine anti-riches, anti-patrons, antibourgeois, et pourquoi pas dire au fond anti-cons, ça résume assez bien…
C’est rappelé dans le doc : on est toujours le gauchiste de quelqu’un finalement…
Belle pseudo révolution de mai 68 en France, quand ailleurs, on se bat contre des dictatures ou contre l’impérialisme. On a ici ce qui deviendra plus tard des bobos, des étudiants parisiens qui jouent à la révolution. C’est ce qui s’appelle « tuer le père »… Les soixante-huitards n’avaient rien de communistes. C’était la révolte de petits cons attardés faisant tardivement leur crise d’adolescence contre l’autorité parentale.
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