6 mois de convalescence pour dépression nerveuse !
Pour ma part, cette farce grinçante sur la dégénérescence des soldats en temps de guerre n'a pas fonctionné totalement. De manière générale, je n'ai aimé que les scènes avec la présence de Coluche (qui pour le coup les irradie).
Son personnage est vraiment l'argument principal du film, il se montre parfois cruel, sadique et fanatique. Mais c'est aussi un homme plein de contradictions, et sensible dans ses moments de raison. Sur le point de perdre la tête, il est écarté de son régiment (et de son camp isolé au beau milieu du désert). Il reviendra pour finir en apothéose car il est fou de guerre au sens propre comme au figuré !
Ce qui est intéressant également, c'est qu'on se trouve au cœur de l'armée italienne, et qu'à aucun moment on y pointe un oppresseur. C'est la guerre, et on ne cherche pas un coupable désigné dans le film. Seule la démence y est dénoncer !
Quelques répliques cultes :
"J'ai pas fait exprès, c'est l'artère !"
"Est-ce que par hasard l'information ne vous serait pas arrivé par le bas, peut-être même par les égouts. Je pensais à une lettre anonyme !"
"Quelqu'un a tué le chacal ami de l'homme ! ; que celui qui a tué le chacal ami de l'homme fasse deux pas en avant ; il faisait de mal à personne, il mangeait nos déchets ; entendrons-nous toujours la nuit le chant du chacal ! alors c'est toi un ami des moutons, massacrer une pauvre bête !"
Vive la guerre !