Des héros de la Résistance se reconvertissent dans le grand banditisme.
L’accent est davantage mis sur les relations fraternelles et les moments de liesse entre les cambrioleurs plutôt que sur leurs larcins comme une sorte de panégyrique à la délinquance. En effet, le métrage exsude une certaine allégresse que viendra
nuancer un dernier acte funeste.
Alain Delon est impeccable dans ce rôle de voleur loufoque à la perruque capillotractée. Néanmoins, tout n’est pas crédible, par exemple l’accointance entre d’anciens collaborationnistes et des héros de l’occupation teutonique.