Des films de guerre, il y en a beaucoup. Surtout sur la Second Guerre Mondiale. Mais "Le garçon au Pyjama Rayé", bien que se déroulant en temps de guerre, en montre une autre facette, celle d'un enfant de soldat, insouciant et innocent, et d'un enfant juif, ayant perdu son insouciance mais toujours innocent.
Le film est tiré du roman éponyme, écrit par John Boyne et bien qu'il y ait quelque incohérence avec la réalité (les personnages ont 8 ans, or, en-dessous de 12 ans, les enfants étaient gazés à leur arrivée), le film reste très émouvant, on passe au-dessus des "ratés". Parce que ce film permet à des enfants de comprendre ce qui s'est passé, de manière simple et efficace.
Le petit Asa Butterfield, qui incarne Bruno, est plein de talent, c'est un acteur à suivre. Avec ses grands yeux bleus, il parvient nous emmener dans cette amitié impossible.
Shmuel est lui interpréter par un acteur inconnu, par qui ce film, reste l'unique prestation. Comme il s'agit de son premier film, je ne dirais pas que son interprétation était incroyable mais suffisante pour que l'on sympathise avec son personnage. Shmuel est un jeune juif de 8 ans, incarcéré au camp d'Aushwitz avec son père.
Enfin, je tiens à saluer les prestations de Davis Thewlis et Vera Farmiga, qui interprètent les parents de Bruno. Lui est officier Nazi, s'occupe du camp de concentration; elle, est une femme au foyer qui s'occupe de ses enfants. Ils sont juste bluffant. A l'époque, je n'avais encore jamais vus de film avec Farmiga et je n'avais vus que le troisième Harry Potter avec Thewlis, autant vous dire que depuis, j'ai vus absolument tout leurs films. Ils sont si convaincant, si réaliste, j'ai éprouvé une légère haine pour Ralf, lorsqu'il parle de son travail, et une douleur pour Elsa, lorsqu'elle comprend ce que fait son mari.
Avec une bande-son formidablement bien trouvé et une scène de fin à couper le souffle, une amitié impossible mais innocente entre deux enfants que tout oppose, "Le Garçon au Pyjama Rayé" reste l'un de mes film se déroulant lors de la Seconde Guerre mondiale préféré. Il remplit son devoir de mémoire et nous rappelle que des événements comme ceux-là ne devrait plus jamais avoir lieu.