Servi par un dessin toujours aussi fin, magnifique et poétique, Hayao s'amuse à faire plusieurs références à ses films et, surtout, il revient à ce qu'il sait le mieux faire: perdre le spectateur dans son univers féerique. Ça commence tranquillement un peu à la façon Totoro et tout à coup on entre dans un univers à la Chihiro. Les personnages sont extravagants, les situations démentes mais la poésie et le rythme l'emportent et nous emmène dans son scénario qui repousse dans les limites. Il n'a jamais été aussi loin dans la poésie surréaliste et pourtant pleine de sens. Au spectateur de se laisser porter.