Que penser de cette fable colorée quasi métaphysique que nous livre Miyazaki ?
Plusieurs visionnages sont sûrement nécessaires pour percer les mystères du génial cerveau du réalisateur japonais, mais aussi pour se laisser porter plus simplement, sans toujours chercher à tout comprendre.
Faire son deuil (de l'enfance, de la perte d'un être proche, d'une relation, d'une vie), tourner la page, se reconstruire, avouer ses faiblesses (même s'il s'agit de malfaisance)... Chaque thème du film nous renvoie à notre propre expérience et, sans nous apporter de réponse à "une bonne manière de faire", nous propose de nous laisser porter par "une vision", un imaginaire de la reconstruction.
Petit point bonus personnel : les références (je l'espère assumées) à l'Île des morts de Böcklin ❤️