⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.

Que dire à part évoquer le Prix du Jury 1998 ? Le Garçon qui marchait à reculons dure 37 minutes, bien suffisantes à transmettre les émotions intenses, joie et tristesse, auxquelles nous habituera par la suite Vinterberg.


Le parallèle avec Festen est évident : une photographie et une mise en scène épurées et brutes laissant entrevoir les prémices du Dogme95, un drame familial qui prend forme autour d'une fête d'anniversaire, la froideur inévitable des personnages et des évènements, mais surtout les thèmes traités. Les liens fraternels, l'implosion d'une famille, la solitude, le tabou, et l'acceptation (ou non) du traumatisme.


Le garçon qui marchait à reculons montre, une rapide mais intense introspection dans le coeur de personnages qui se doivent de survivre après le drame et reprendre leur train de vie. C'est un film qui fonctionne parfaitement en un peu plus d'une demi-heure car l'on n'y voit qu'une esquisse de reconstruction, les premières étapes, le déni, l'espoir et l'acceptation.


Andreas est bluffant malgré certaines scènes qu'il joue seul et la famille a une véritable identité, chacun ayant un portrait dressé en seulement quelques phrases, quelques regards, ce qui fait du Garçon qui marchait à reculons un tour de force et, selon moi, un incontournable de la filmographie de Vinterberg.

Créée

le 29 nov. 2020

Critique lue 143 fois

1 j'aime

Mel vil

Écrit par

Critique lue 143 fois

1

D'autres avis sur Le Garçon qui marchait à reculons

Le Garçon qui marchait à reculons
Melvil-Schulmann283
8

Festen alpha

Que dire à part évoquer le Prix du Jury 1998 ? Le Garçon qui marchait à reculons dure 37 minutes, bien suffisantes à transmettre les émotions intenses, joie et tristesse, auxquelles nous habituera...

le 29 nov. 2020

1 j'aime

Le Garçon qui marchait à reculons
cathVK44
7

Critique de Le Garçon qui marchait à reculons par cathVK44

Suspendre le temps, détricoter les mailles du souvenir, apprivoiser l’absence. Ne pas effacer la trace d’un abyssal deuil fraternel. Un magnifique court métrage. Ce regard d'enfant est d'une gravité,...

le 13 sept. 2024

Du même critique

Le Garçon qui marchait à reculons
Melvil-Schulmann283
8

Festen alpha

Que dire à part évoquer le Prix du Jury 1998 ? Le Garçon qui marchait à reculons dure 37 minutes, bien suffisantes à transmettre les émotions intenses, joie et tristesse, auxquelles nous habituera...

le 29 nov. 2020

1 j'aime