Clank
Même s’il existe des bougons écœurés au sens étymologique du terme que toute cette émotion mécanique débecte, je reste persuadé qu’à côté d’eux battront en chœur un millier de petites pompes...
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le 12 janv. 2014
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Eh ben non, je ne l'avais pas encore vu ! Grosse négligence. Voilà le mal réparé. Bilan : moui, c'est plutôt bien, pour les raisons habituelles des films de Brad Bird : c'est enlevé, bien maîtrisé, finement ciblé, consensuel mais spirituel par moment, bref, calibré pour le succès. De l'étrange, de l'action, de l'humour et des tonnes de références cinéphiliques. A commencer par l'incontournable E.T., puisqu'un jeune garçon établit un contact que les adultes échouent à comprendre avec un individu venu d'outre-espace. Ici, il s'agit d'un robot et non d'un gros chat chauve aux doigts luminescents. Du coup, ça rappelle Le Château dans le ciel de Miyazaki. Ensuite, il y a la patte typique Pixar : la tchatche incontrôlable et les bons sentiments. Le jeune héros, contrairement à l'Eliot de Spielberg, a un bagou insupportable, comme s'il avait avalé Eddie Murphy au petit déjeuner. Comme l'héroïne de Rebelle (de Disney), il ne laisse aucune minute de répit aux adultes autour de lui, et donc aux spectateurs, abasourdis par le débit mitraillette d'un gamin hyperactif qui a échappé (heureusement pour lui) au diagnostique et à la drogue qui assomme les mômes aux États-Unis. Après, l'histoire suit son cours, le géant apprend un peu à parler, récupère ses boulons par kinesthésie, bouffe des tonnes de ferraille et finit sous les bombes de l'armée américaine, complètement parano et habituée à tirer avant d'avoir compris sur quoi. Une menue critique du militarisme impérialiste local, donc, plutôt bienvenue. Pas de coup de théâtre, en somme, un final tire-larme rattrapé par un épilogue optimiste, et l'impression d'un boulot bien fait.
Créée
le 28 juil. 2023
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