Parmi les films qui ont parcourus mon enfance, je pourrais même dire toute ma vie jusqu'à présent, il y a eu ceux avec Louis de Funès, Bourvil, Galabru ou encore Jean Lefèvre. Je les regardais avec mes parents sur ce vieil écran de télé pendant les vacances d'été. Evidemment Le Gendarme de Saint-Tropez fait partie de ces films.
J'explique mon attachement fort aux long-métrages avec De Funès avec deux choses : la première c'est qu'il me rappelle l'enfance, enfin l'époque où je pouvais chanter du Disney sans passer pour un con, la seconde c'est parce que j'ai toujours aimé l'acteur. Les grimaces, son énergie et son énervement permanent, De Funès incarne toute une époque de la comédie française. L'époque qui à mes yeux était la plus drôle.
Pourtant force est de constater que la plupart de ces films étaient fait de bouts de ficelles, toujours à la limite du nanar mais avec un potentiel sympathie énorme. Un cinéma populaire plus inoffensif que les comédies actuelles. J'aime Le Gendarme de Saint-Tropez pour ses répliques, sa course en 2CV avec la bonne soeur, son "Do you do you Saint-Tropez", ce flic tout petit et nerveux qui offre à son adjudant comme cadeau d'arrivée une compilation de contraventions. On aime pas un film comme celui-là pour les qualités techniques, qu'il n'a pas d'ailleurs, on l'apprécie pour ce qu'il procure, et je dois bien avouer que pour ma part ça fonctionne toujours.
Ainsi donc c'est l'été et la télé repasse pour la énième fois Le Gendarme de Saint-Tropez, je suis évidemment au rendez-vous.