Le glaive et la balance est plutôt un bon film mais pas un grand moment de cinéma, ce film d'André Cayatte possède un sacré casting car entre le jeune trio de tête composé du français Brialy, de l'italien Salvatori et de l'américain Perkins ce sont beaucoup de seconds rôles solides qui complètent ce casting de choix.
Le réalisateur était avocat aussi et c'est pour cette raison que le côté judiciaire du film semble si réaliste, il s'agit d'une histoire de doute qui montre que la justice n'est pas fiable à 100 % et que même lorsqu'elle tranche elle n'apporte pas forcément une réponse définitive.
Le garçon d'une riche veuve est kidnappé (peut-être inspiré du rapt d'un enfant de la famille Peugeot qui eut lieu au début des années 60), ce rapt se termine mal car l'enfant est tué (ainsi qu'un motard de la police qui les poursuivait), les 3 hommes sont arrêtes au même endroit alors que la police pourchassait 2 hommes apparemment l'un est innocent pourtant impossible de savoir lequel.
Cette histoire se regarde jusqu'au bout pour en connaître le dénouement et avoir la réponse à la question qui nous taraude depuis le début et si le derniers tiers concernant le procès est vraiment réussi, tout le film n'est pas du même niveau.
Les premières minutes ne sont pas très passionnantes à suivre, cela manque un peu de tension et de suspense, des passages sont bons comme la scène de la rançon et la traque des policiers, l'arrestation par contre les retour en arrière sur le passé des accusés allongent peut-être inutilement le film.
Le ton sur la nature humaine est plutôt amer à l'image de la toute dernière scène.
P.S. :
Etrange tout de même que les enquêteurs ne soient pas parvenus à relier les liens unissant les 3 jeunes hommes sinon l'innocent me semble être Anthony Perkins.