Well, well, well ... comment dire ... je suis un peu perdu, j'essaie de digérer le visionnage de ce grand classique du cinéma américain, mais franchement, autant vous dire qu'il a réussi à mettre un sacré boxon dans ma petite tête.
Pourtant j'étais prévenu ! J'avais déjà entendu parler de la fameuse complexité du scénario. Du coup, avant de commencer, je me suis préparé mentalement. J'ai mis mon cerveau au maximum de sa concentration. Je ne voulais pas en louper une miette, ne pas laisser passer un seul indice. "Y'a pas de raison que je ne comprenne pas, je ne suis pas plus con qu'un autre", me suis-je dit.
Allez, je mets la galette dans le lecteur et c'est parti !
Premier quart d'heure : ça va, l'ambiance se pose tranquillement.
La demi-heure arrive : ça va toujours, tranquille même, "Pfff, il a rien de compliqué ce film !" ^^
Trois quart d'heure plus tard : jusqu'ici tout va bien, mais je commence à suer un peu quand même.
Au bout d'une heure : "mais de qui il parle ? Et puis lui, il sort d'où ? Et c'est quoi le lien avec le début de l'histoire ?"
Au bout d'une heure et huit minutes : "Mayday, Mayday"
A la fin du film : "Et ben j'ai rien compris ! mais alors rien compris du tout."
Et me voilà donc, depuis plus d'une heure à essayer de démêler cette intrigue à la mords-moi le noeud. J'ai bien trouvé des semblants d'explications sur le net, mais tout ce que j'ai compris surtout, c'est qu'il fallait que j'arrête de me prendre la tête pour aujourd'hui avec ce film car je suis en train de m'attraper un bon mal de crâne.
Deux points positifs tout de même :
Le premier est que j'ai lu que même Hawks et Bogart ne comprenaient pas l'histoire de leur film. (finalement j'suis peut-être pas plus con que la moyenne).
Le second, et pas des moindres, est l'ambiance du film. Je commence à avoir vu pas mal de polars noirs, et j'avoue que celui-là se distingue un peu plus des autres. Je comprends qu'il fasse référence en la matière. Avec en plus de cela, un Bogart qui pète la classe. Disons que ça sauve les meubles !