40 minutes ! C'est exactement le temps que j'ai pu rester devant ce film qui m'a lamentablement soûlé au plus haut point. Et c'est très rare que je ne regarde pas une production jusqu'au bout. Et encore moins quand il s'agit d'un long-métrage se déroulant pendant la période magique de Noël. Je n'en reviens toujours pas ! De toute ma vie ! Je n'aurais jamais cru que je détesterai un film mettant en avant une fête aussi épique que Noël. Ce long-métrage m'a fait plonger dans un ennui incommensurable. Quels sont les points négatifs que j'ai à révéler dans ce film ? Beaucoup pour tout vous dire. Premièrement ! Je ne sais pas ce que le cinéaste a voulu faire avec sa réalisation mais il est allé beaucoup trop loin dans le domaine artistique. Tout la réalisation est dans l'excès sur l'enchaînement des situations. Pendant le visionnage, j'ai senti qu'on voulait plus me faire embarquer dans un foutoir que dans une communauté en pleine période festive.
Tout est trop gai, trop déchaîné, trop cartoonesque, trop folklorique, ça bouge tellement dans tous les sens que cela devient rapidement un bordel accablant. Le réalisateur ne fait preuve d'aucune ingéniosité pour mettre en valeur ses décors fabuleux. Il enchaîne des plans tarabiscotés sous un rythme bien trop rapide pour qu'on puisse se procurer un plaisir sensationnelle. C'est à croire qu'il n'avait même pas de scénario, peut-être même pas de script si ça se trouve. Pendant même un moment, j'ai cru que j'étais en train de mater une série télévisée tellement que le résultat est effroyable. Et c'est pourtant bien dommage, le film était paré pour marquer les cinéphiles avec son histoire atypique et cassant les codes d'un film se déroulant pendant une période de Noël, exactement comme le film Gremlins de Joe Dante. Sauf que ces derniers sont remplacés par un espèce de croque-mitaine s’isolant dans une grotte et détestant le village, ses habitants et Noël. Celui-ci a vécu un passé difficile pour ne plus avoir le goût sur tout ce qui est plaisant. Il est seul, grincheux, abject et grimaçant.
Un jour, on lui donne l'occasion d'être le maire du village suite à son effort de se joindre aux habitants. Malheureusement, ces derniers le traitent avec moquerie et lui font vivre un enfer impitoyable. Porté par la haine, le Grinch s'apprête à se venger de cette insulte collective en se déguisant en Père Noël pour dérober tous les cadeaux destinés à chaque habitant. C'est justement la partie qui m'intéressait le plus mais je n'ai pas eu l'occasion d'être spectateur de cette tournure scénaristique amusante. À cause de quoi ! De l'acteur Jim Carrey qui en fait des tonnes à chaque minute du visionnage. Je ne peux pas croire comment ce dernier a pu me faire dégoûter de son personnage après avoir campé l’incroyable The Mask six avant. Ça me chagrine terriblement de le voir faire le pitre dans la peau d'une espèce de créature débile alors qu'il m'a toujours amusé dans ses précédents longs-métrages.
Comment je peux le plaindre ? Un acteur qui avait du potentiel, qui a supporté des longues heures de maquillage et qui avait tout pour me plaire peut m'accabler de tristesse. Eh oui ! Deux gros points faibles qui m'ont passé l'envie de passer à autre chose après avoir survécu pendant la première moitié du film. Sans omettre une mise en scène calamiteuse, des sentiments se transmettant mal, une esthétique laide, des musiques sans effet et plein d'autres éléments qui ne passent pas. Pour une production ayant été réalisée avec un budget de 120 000 000 dollars, ça fait un peu mal pour un film qui a été mis en oeuvre par le cinéaste ayant monté des films étonnants tels que Willow , Cocoon ou encore l'inoubliable Apollo 13. Une catastrophe cinématographique avec un visuel hideux. 3/10
Même si j’avais voulu mon agenda est déjà plein de rendez-vous ! 16h : pleurnicher sur mon sort, 16h30 : angoisse et dépression, 17h : trouver comment vaincre la famine ; ne donner l’idée à personne, 17h30 : danse du ventre, 18h30 : dîner avec moi, il est hors de question que j’annule encore une fois !