Une plongée (assez) fascinante dans l'obscurantisme.
Sans doute mon Winding Refn le moins aimé. C'est assurément pas celui par lequel il faudra commencer si vous voulez découvrir cet auteur. L'esthétique de la société mi animale des hommes du film est assez fade, mais représente assez bien la psychologie des personnages. Les thématiques abordées sont celles communes aux plus américains Drive ou Only God forgives, à savoir, la figure paternelle (Drive), les questionnements existentiels (Only God Forgives) et la violence extrême. Le même plan sur les visages des personnages revient (bien trop) souvent dans le film. Et, avec tous le respect que je dois à Winding Refn, l'un de mes réalisateurs contemporain favoris, il n'y a pas beaucoup de trouvailles visuelles dans ce film ni de beautés symboliques dont ces films suivants seront truffés.
Tout est axé sur les sens dans ce film, ce qui explique qu'il soit assez difficile d'en faire une critique raisonnée.
Le thème abordé de la société de ces hommes qui marchent dans les plaines et font combattre des esclaves et le fait que cette oeuvre fasse partie intégrante de la filmographie de son auteur font que ce film mérite d'être vu.