Une merveille pour les papilles.
Il était 19h30, j'avais finalement opté pour "caramel-chocolat" en lieu eu place de caramel ou chocolat seul. Le garçon de café m'apporte donc la crêpe commandée. Je suis d'abord surprise par l'esthétique du plat: une crêpe au froment parfaitement pliée en carré aux coins marqués, saupoudrée d'une fine pellicule de chocolat ensuite nappé de caramel-beurre-salé et coiffé pour terminer d'une boule de glace vanille. Après avoir savouré cette scène contemplative, l'on passe à l'action. La fourchette et le couteau attaquent dans ménagement le contenu de l'assiette, essuyant les résidus de caramel fondu avec les morceaux de pâte emportés un à un. Ce combat opposant la froideur de l'inox à la délicatesse du met se mélange à une grande émotion provoquée par la puissante rencontre des morceaux de la crêpe avec les papilles gustatives. Le mélange est tout simplement parfait: un subtil marriage de saveurs ne laissant place à aucun écoeurement. Rapidement, le plat se retrouve vide, ne laissant que le souvenir, l'empreinte de la merveille qu'il contint alors. Le regard encore rêveur d'une telle dégustation et tourné vers l'infini des possibilités offrant la vie, je me lève et marche d'un pas preste en direction du cinéma et du dernier volet de la trilogie du Hobbit. Cette expérience culinaire était inoubliable.
Comment ? A propos du film ? Aucun intérêt, c'était une bouse.