Le Hobbit : La bataille de Legolas, Chevalier Jedi.

Trois heures d’un ennui profond.
Je me suis refait la trilogie de LOTR version longue et j’ai enchaîné sur la trilogie du Hobbit. N’ayant jusqu’à lors jamais visionné le dernier.

Alerte spoiler.

Autant j’ai aimé le premier ainsi que le second, éprouvant un attachement et une fascination pour Smaug. Autant ce troisième film venant clore la trilogie sur Bilbo m’a ennuyé au possible. Ça n’en finissait pas.
Me taper 4h de film sur chaque opus de LOTR était un véritable plaisir, comme toujours. Mais là, je n’ai pas arrêté de regarder combien de temps il restait avant la fin.

Rien ne va.
- On expédie Smaug (qui est quand même le personnage le plus intéressant du second opus, voire de la trilogie) en dix minutes montre en main.
- On rend fou le légitime Roi Nain au bout de deux minutes dans sa caverne d’ali-baba. Le poussant à devenir un véritable trou du cul. La vache, il est vraiment pourri l’air de cette forteresse.
- Les scènes de combat sans musique et puis avec sans aucun foutu sens.
- Un Legolas au rang de Dieu vivant. Autant dans LOTR, ça pouvait prêter à sourire parce que cela restait somme toute assez soft avec un certain aspect « comique ». Autant ici c’est de la Légobranlette. On ne voit que lui. On n’entend que lui.
Il peut se faire tous les vilains à lui tout seul.
Il m’a saoulé, vraiment.
- Des scènes qui ne servent strictement à rien. C’est quoi cette vente aux enchères à la fin sérieusement ?
Pour ne citer que celle-là.
- Des oreilles d’Elfe en plastique (Coucou Evangeline).
- Il est 2h du matin et j’ai la flemme de continuer à énumérer ce qui ne va pas. Y’en a trop.

Comment on peut se louper à ce point ?
Même Martin Freeman semble fatigué et sans âme dans ce dernier film.

Je ne suis pas un pro de la critique. Je laisse cela à d’autres plus doués que moi. Je critique un film comme je le pense, sans fioritures ou termes techniques pompeux. J’écris avec mon cœur et mes tripes de cinéphile. Et là, j’me suis royalement fait chier.

Cordialement.