Le pop-corn est une recette culinaire visant à faire des grains de maïs soufflés et éclatés à la chaleur et généralement enrobés de caramel, mais on peut aussi en avoir avec un gout salé.
Dans une grande surface, son prix est de 0.79 €, mais au cinéma, son coût change bizarrement, la dose moyenne pouvant atteindre 4.80 €.
Vous trouvez pas que c'est bizarre ? Mais bon, c'est une sorte de hausse.
Et les places de cinéma ? Si j'essayais ? Bon, on est en 2013, et ma place en tarif plein coûte 10 € (Veinard et mineur que je suis, j'ai pu payer 6.50€) Et si on regarde en 1980, la place coûtait apparemment 6.62 € (Les joies de la conversion) j'ai donc fait un bond dans le temps de 30 ans avec cette réduction, magique non ?
On constate donc qu'il y a aussi une hausse dans le prix des places.
Maintenant, parlons de ce magnifique, grandiose et formidable film qu'est THE HOBBIT : THE DESOLATION OF SMAUG.
Une déception... une grosse déception et je pourrais énumérer beaucoup de défauts, mais non, je ne le ferais pas.
Le début est bien, laisse présager un bon moment et semble proposer un divertissement honnête (Quoique le premier plan en 3D de la ville sous la pluie était spécial), après une sorte de vrai faux coup de pression inutile avec 2 personnes A L'AIR TRÈS MÉCHANT et qui regardent notre ami Thorin manger son bout de pain, Gandalf apparaît, puis s’ensuit notre introduction permettant une transition sur Bilbo.
Voilà comment commence ce film, et voilà l'ambiance qu'il aurait du donner; Un soupçon d'aventure qui s'infiltre dans tous les pores de notre peau et qui nous transporte l'âme au delà des limites du réel. Mais non.
A la place on a du fan service avec notre ami Legolas qui a laissé son futur sens de l'humour dans la dernière trilogie et l'a remplacé par un visage mécontent, virant à la constipation, qui dure tout le film.
Chapeau, 2h41 de plans constipation, j'admire la performance, donnez lui un oscar.
Bref, quand on passe la moitié du film à voir un type dont le nom n'est même pas cité dans le bouquin et qu'on découvre une sorte de pseudo romance entre un nain et une elfe (Jackson, ou ton scénariste, je sais pas ce que tu a fumé mais sérieusement, je veux connaitre ton fournisseur, ça m'a l'air d'être de la bonne.) on se demande bien si les personnes qui ont fait ce film ont lu une fois du Tolkien.
Mais bon, comparer au livre relève du snobisme, c'est d'un film qu'il s'agit.
Les acteurs sont pas mauvais, y a pas photo (Sauf Legolas, je ne lâcherais pas le morceau, on ne passe pas 2h41 à jouer des airs méchant et jaloux, ça ne marche tout simplement pas.), les effets spéciaux quant à eux, déchirent (Sauf peut être la fausse pluie avant la foret noire, (passage qui, par ailleurs, m'a déçu par rapport au livr#Ta gueule !#) et l'or).
Je ne râlerais pas non plus sur l'apparition de ce "nécromancien" que Gandalf se fait un plaisir de nous nommer Sauron le tout avec des yeux écarquillés et une voix étouffée par la peur.
Précisons tout de même, Sauron est le Sorcier/Valar handicapé qui ne peut plus bouger de sa tour à l’œil rouge depuis qu'on lui a éclaté la tronche quelques milliers d'années auparavant. Je me demande donc légitimement ce qu'il fout à Dol Guldur, soit l'exact opposé du Mordor sur la carte de la terre du Milieu.
Mais bon, passons sur cette tentative foireuse de rajouter du contenu à une adaptation d'un livre de 350 pages.
Malgré tout, j'ai bien rigolé de temps a autres avec le pote qui m'accompagnais, jusqu'au larmes parfois notamment avec le passage ou Bombur se transforme en une sorte de dreadnought de Warhammer 40 000 grâce à un tonneau et 2 haches, (et je m'excuse auprès de mes voisins d'avoir rigolé aussi fort, c'était involontaire) de même pour le moment ou il y a "C'est mon fils : GIMLI !" ou encore le moment ou la nymphomane elfe soigne Fili à coup "D'athelas.. ATHELAS ! ATHELAS !!!"
Bref, c'était drôle, et quand ça frisait le ridicule, mon ami le pop-corn était là pour me soutenir.
Je mettrais cependant un point d'honneur à dire que Smaug est très, très TRÈS impressionnant, j'ai eu une sacré montée d'adrénaline quand un plan nous a suggéré sa taille gigantesque sous le tas d'or ou il dormait, mais aussi lorsqu'il se pare d'une sorte d'aura dorée grâce à l'or en fusion, moment de classe ultime.
Je dois donc conclure en disant que si le film n'est pas brillant, il n'est pas non plus un étron, c'est un bon divertissement qui plaira à la majorité (Sauf ceux qui ont été habitué a mieux HUM HUM, Jackson, c'est a toi que je parle.) sans pour autant rester dans les mémoires comme le meilleur long métrage de l'univers.
J'aurais tout de même aimé que la qualité de cet opus face au précédent soit comme le prix du pop corn ou les places de cinéma : en hausse.
Dommage Peter, il te reste environ 70/100 pages du bouquin original a traiter, j'espère que tu n'en fera pas un bouilli d'action comme cet épisode, oh wait, j'oubliais, c'est l'attaque de Smaug sur la ville du Lac et la bataille des 3 armées, préparez vous à manger du Legolas pas content encore une fois !