Le Jour où je l'ai rencontrée par cityhunternicky
Sorti dans l'indifférence générale, le jour où je l'ai rencontré nous raconte l'histoire entre un artiste torturé et une fille perdue.
Oui, c'est triste. Triste qu'en 2012 on nous sorte encore ce genre de romance. Triste qu'au delà du fait qu'on y croit pas une seconde, c'est l'ennui et la consternation qui priment. Car il faut arrêter avec les artistes torturés, il faut arrêter avec les adolescentes perturbées, et il faut arrêter avec cette histoire de retrouvailles. ON SE FAIT CHIER ! Ça n'est pas intéressant et surtout absolument pas universel comme sentiment, l'artiste incompris.
Le scénario est vide et prévisible. La vie étudiante dans ce milieu riche est une occasion de plus de vouloir le baffer ce gamin dedaigneux, mais à qui on va quand même donner 50 000 chances parce qu'aux États-Unis, on aime les artistes torturés. J'ai espéré de l'humour, j'ai espéré des enchaînements, une musique adaptée, de l'amour BORDEL. Mais rien. Rien que de l'auto-lamentation pendant 1h23, à peine coupée par une conclusion foireuse.
J'ai espéré aussi avoir un jeu d'acteur, qui réussirait à compenser un peu par de la romance le manque de tout. Il semble que j'en ai trop voulu. Ou que mon minimum est beaucoup trop élevé. A vous de voir, mais ni Freddie Highmore, ni Emma Roberts n'ont d'intérêt dans ce film plat. Aucune originalité, aucunes bonnes idées, c'est à se demander si ce premier long métrage de Gavin Wiesen inaugure une série de mauvais films romantiques.
Pour conclure, le jour où je l'ai rencontré est une purge sans rien à l'intérieur, comme il en existe tant d'autres.