L'explosion simultanée de deux bombes atomiques va provoquer un changement d'axe de la Terre, et un léger rapprochement vers le Soleil, augmentant de ce fait les températures mais aussi les séismes qui se font de plus en plus violents. Un journaliste enquête va mener l'enquête.
Le film est réalisé dans le sillage de la guerre froide mais aussi de films comme Le monde, la chair et le diable, sorti quelques années plus tôt, qui semblaient nous préparer à un futur (post) apocalyptique, où, attention, la chaleur à Londres atteint les 33° : qu'est-ce qu'on dirait dans un remake au XXIe siècle !
Même si l'histoire est parasitée par une histoire d'amour bien trop importante (avec le journaliste interprété par Leo McKern), le réalisateur a su pallier son budget par l'emploi très intelligent de stock-shots, d'archives, de miniatures pour suggérer des séismes, ou par l'emploi au début et à la fin de scènes tournées en sépia pour suggérer un futur bien sombre.
C'est vraiment un cinéma de système D relativement bien fichu, dont certains plans flanquent la trouille et qui mine de rien est visionnaire par rapport à notre époque. Car là, on trouve déjà des complotistes qui viennent hurler le jugement dernier, qui va fatalement arriver, ou des journalistes qui vont travailler paradoxalement sur l'article de leur vie, alors que la leur semble bien mal engagée.
Le film de Val Guest, qui ait déjà donné un très bon Redoutable homme des neiges, est certes un peu alourdi par cette romance, mais parle quand même de son temps, et en parallèle de la notre, sur les dangers du nucléaire.