Merde, le Justicier !
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le 9 mai 2024
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Charles Bronson Vs les Cartels de drogue
Vous pensez qu’à un moment, les pompes funèbres font des ristournes ? Non parce que là, Kersey il les cumule. Pourtant, quoiqu’il puisse lui arriver, quoique la vie puisse lui prendre, il garde toujours le sourire. Il avait définitivement raccroché son costume de justicier (vous remarquerez que le « définitivement » a perdu tout son sens dans les Death Wish). Nouvelle identité, nouveau poste d’architecte, nouveau foyer dans une nouvelle ville, un nouvel amour, et une fille qu’il aime autant que la vraie. Toutes deux remplissant le vide laissé par sa femme et sa fille tuées par le passé. Paul Kersey est enfin heureux.
Pensez bien que si ça c’est produit trois fois, ça va se reproduire une quatrième. Jamais trois sans quatre comme dit l’expression. Si elle le dit ! Cette fois, on zigouille l’adorable jeune fille innocente, ambitieuse avec son visage angélique. Et qu’elle mort tout aussi horrible et injuste que ces prédécesseurs : overdose à cause d'une drogue inconnue. Kersey, expéditif, retrouve le dealer responsable et le zigouille. Simple retour des choses. Il n'a pas pris ses précautions d’ancien justicier, le meurtre a été vu et il a été reconnu.
Quelques temps plus tard, un riche homme d'affaire prend contact et lui fait du chantage : bosser pour lui ou être balancé aux flics. Surprise, l’expérience des deux hommes « potes de moustaches » est identique puisqu’ils ont perdu leur fille respective à cause de la drogue. Le monsieur demande les services de Paul afin de se débarrasser une bonne fois pour toute des cartels de la drogue sévissant à Los Angeles et éradiquer la drogue pour qu’elle ne détruise pas la vie d’autres gosses. Louable mission. Terminé les petits gadgets faits maison, Paul obtient du vrai matos, fraichement paré pour entrer en guerre contre les dealers pendant que sa fiancée enquête sur la mort de sa fille et qu’un duo de flics (composé entre autre de Soon-Tek Oh que les fans de la série Higlander reconnaitront les traits) enquête sur les morts mystérieuses des membres de cartels. Pas le temps de s’ennuyer entre intrigue principale et sous intrigues.
Ce n’est pas votre argent qui m’intéresse monsieur Kersey mais vos
compétences en justice expéditive.
Faut tous leur péter la gueule, point barre
Grace aux renseignements amassés par le milliardaire moustachu, chaque membre de gang va tomber comme une mouche. Kersey utilise diverses méthodes pour les éliminer un par un jusqu’à les faire se retourner les uns contre les autres.
La cohérence reste à la poubelle, Death Wish 4 câline invraisemblances et faux raccords. Dans « Le justicier braque les dealers », les morts et la manière dont elles sont mises en scènes, elles nous font marrer. Et pour cause, regardez un peu les exemples auxquels nos vilains dealers feront funestement face : Bouteille de vin piégée, coup de chaise faisant basculer un gros balèze (pote de moustaches encore) par la fenêtre d’un immeuble de l’étage le plus haut (puissant le grand père), les meurtres sont variés, les techniques sont variées.
De la castagne contre des balèzes à moustache (parce que dans les Death Wish, ils ont leur quota de moustachus) qui traitent mal leur fiancée, des altercations avec des mafieux en manque d’amour maternel, de la petite fusillade sur un terrain vague, sur une piste de roller disco puis en pleine rue, qu’importe l’adversaire, la politique de Charles Bronson vise à rester courtois, garder le sourire face à son ennemi et en profiter pour lui balancer un bon coup dans les valseuses. Charles Bronson exploser Danny Trejo, assaisonner Mitch Pileggi d’un coup de genou dans le bide plus un coup de coude dans le dos c’est juste exceptionnel. J’en ai trop dit, je ne dévoilerai rien de l’issue de l’histoire, terminerai simple par un petit message perso aux scénaristes de Death Wish : foutez donc la paix à Paul Kersey !
Au final, la recette fonctionne encore pour ce Death Wish 4 rebaptisé en français « Le Justicier braque les dealers ». Ce quatrième épisode part dans un délire encore plus grand que les trois films précédents mais il fonctionne encore, se renouvelant d'un point de vue action et profitant de l'évolution de la criminalité pour se renouveler question antagonistes. J'ai éprouvé le même plaisir qu'en regardant Le justicier de la ville 3, voyant Bronson humilier les cartels de drogue. Plus de castagne, plus de fusillades, plus de punchlines pour un film fleurant bon les années 80.
Créée
le 3 avr. 2020
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