Merde, le Justicier !
Cette fois, c'est la guerre à Los Angeles ! Quatrième chapitre de la saga Le Justicier (Death Wish), après ses trois premiers épisodes le cinéaste Michael Winner laisse sa place de metteur en scène...
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le 9 mai 2024
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Cette fois, c'est la guerre à Los Angeles ! Quatrième chapitre de la saga Le Justicier (Death Wish), après ses trois premiers épisodes le cinéaste Michael Winner laisse sa place de metteur en scène au réalisateur vétéran J. Lee Thompson (Les Canons de Navarone, Allan Quatermain et les Mines du roi Salomon), cet épisode de 1988, un polar réac pour les uns ou nanar dopé à l'adrénaline pour les autres, toujours produit et distribué pour 5 millions de dollars de l'époque par les cousins Yoram Globus & Menahem Golan via The Cannon Group. La Légende Charles Bronson (Les Sept Mercenaires, The Indian Runner) sous contrat avec l'écurie Cannon (cachet mirobolant de plus de 3 millions de $) retrouve son personnage de vengeur solitaire face aux gros bonnets de la drogue dans ce Death Wish 4 : The Crackdown. C'est la septième collaboration Bronson & Thompson sur neuf films ; après Monsieur St. Ives, Le Bison blanc, Cabo Blanco, Le Justicier de minuit, L'Enfer de la violence et La Loi de Murphy. Et avant les deux derniers Le Messager de la mort & Kinjite, sujets tabous.
Quand sa belle-fille meurt d'une overdose, Paul Kersey ne tarde pas à abattre le dealer responsable... Au casting d'autodéfense, la journaliste Kay Lenz (Breezy, House), John P. Ryan (Le monstre est vivant, Bound), Perry Lopez (De l'or pour les braves, Chinatown), Soon-Tek Oh (L'Homme au pistolet d'or, Le Ninja de Beverly Hills), George Dickerson (Coups pour coups), Dana Barron (Bonjour les vacances..., National Lampoon's Pucked), Tim Russ et les apparitions de Danny Trejo & Mitch Pileggi.
Eh enfoiré qui tu es ?
Crève !
Paul Kersey, devenu architecte à Los Angeles et comblé par sa relation stable avec Karen Sheldon, ne pense guère à son passé de justicier. Mais la mort par overdose d'Erica, la fille de sa compagne, le pousse à reprendre du service. Après avoir éliminé le premier dealer qui lui soit tombé sous la main et qui venait d'abattre le petit ami d'Erica, il est contacté par Nathan White dont la fille est morte, elle aussi, d'une overdose. Les deux hommes choisissent de s'allier. Commence alors une poursuite incessante entre les dealers et le justicier. Les enquêteurs soupçonnent rapidement Paul de manier un peu trop volontiers le revolver. Un policier à la solde des trafiquants tente de le tuer...
Alors la star, t'as bientôt fini ?
Comment tu me trouves ?
À chier !
La scène d'ouverture commence par une séquence dite classique de la saga, une femme se fait violenter par trois loubards, un vrai cauchemar de Justicier. Ensuite la mort de la belle-fille réveille le matou de Bronson pour une tolérance zéro et place au massacre permanent dans une succession de morts violentes à coups de pistolet 9 mm, d'Uzi façon Chuck le Fauve, bouteille de vin explosive, fusil sniper pour embuscade et mitrailleuse avec lance-grenade comme Schwarzy pour le final explosif ! Handicapé d'un budget ridicule mais enrichie par une mise en scène carré de Thompson, notre justicier revient avec ses méthodes réactionnaires et expéditives dans tous les quartiers de Los Angeles (salle d'arcade, villas, vidéoclub, restaurant, usine ou piste à rollers) des eighties dans toute sa splendeur. Une suite guerrière sans scénar respectant le cahier des charges en recyclant les meilleures scènes des opus précédents avec sa Star papy Charles en roue libre face au cabotin Ryan, sans oublier l'amusant passage du tueur Franck Bauggs et sa poule de luxe ! Le Justicier Braque les Dealers est une suite certes inégale qui devient cependant volontairement plus outrancière dans son final mais il est déjà bien trop tard.
Espèce d'foiré !
Bordel c'est chaud là !
Mais te barre pas salopard !
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le 9 mai 2024
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