A voir la bande annonce et le synopsis, je m’attendais à voir une nouvelle version de "Battle Royale" (franchement pas terrible), ou de "Hunger games" (beaucoup mieux), ou encore de "Divergente", voire même (parait-il) de "Cube", que je n’ai pas encore eu la chance (ou la malchance) de voir. Autrement dit, j’attendais une énième version de jeunes gens obligés de réaliser une opération de survie. Quand bien même, j’ai tout de même été voir ce film et je n’ai pas été déçu du voyage. A voir les origines présentées avant les premières images, on se rend compte que le triptyque est d’ores et déjà annoncé, s’appuyant sur les romans de James Dashner intitulés respectivement "L’épreuve", "La terre brûlée", et enfin "Le remède mortel". Malgré un budget serré de 34 millions de dollars pour un film de cet acabit, "Le labyrinthe" bénéficie d’effets spéciaux très bons, rallongeant (entre autres exemples) les murs du labyrinthe de 30 mètres alors que ceux du décor ne mesuraient que 4,80m. spoiler: Là où les effets spéciaux trouvent leur limite financière, l’excellente bande son prend le relais, si nette et si claire et possédant tant de corps qu’elle vous fait vibrer tout le bâtiment du sol au plafond, jusqu’au tréfonds de votre être afin de mieux vous immerger dans les événements. N’attendez pas d’acteurs connus comme Donald Sutherland dans "Hunger games", il n’y en a pas. Il n’empêche que le film captive l’attention du spectateur dès les premières images puisque nous sommes confrontés à du fond sonore en étant plongés dans le noir, un noir qui cache un monte-charge transportant un jeune homme qui se réveille en sursaut tout en se rendant compte qu’il a totalement perdu la mémoire, avant de s’apercevoir non sans inquiétude assimilable à de la panique qu’il est piégé entre quatre murs. Le focus se fait donc d’entrée sur les jeunes gens pris au piège, en particulier Dylan O’Brien, et le déjà très charismatique Ki Hong Lee, sans oublier Aml Ameen, Will Poulter, issus pour certains de séries à succès. On peut je crois les féliciter, car le film ayant été tourné en Louisiane, ils ont eu droit à quelques invités surprises comme des taons, des moustiques en pagaille, et nettement moins ragoûtant, des serpents venimeux comme vipères ou serpents à sonnette. Le fait est qu’à en juger par la personne présente à mes côtés, le film est prenant car je sentais sa main se serrer sur la mienne, emmenés que nous étions par la bien jolie partition de John Paesano, laquelle accompagne bien le film, en particulier lors du final particulièrement émouvant. Eh non, on n’y échappe pas, comme très souvent dans le cinéma américain, mais elle est quand même bien amenée spoiler: . Il en résulte un excellent film qui remplit sa aisément sa mission, à savoir nous distraire tout au long de ses presque 115 minutes qu’on ne voit absolument pas passer. Il faut le dire, il n’y a pas ou peu de temps morts, les informations ou nouvelles pistes arrivant régulièrement. Allez-y, vous ne regretterez pas votre billet, d’autant plus que "Le labyrinthe" mérite amplement d’être vu au cinéma.