Le Labyrinthe par Adagiooo
En amatrice de dystopie, je me devais de voir ce film! L'idée est originale : pour pouvoir s'en sortir et retrouver une vie normale, des jeunes doivent sortir d'un labyrinthe à coté duquel ils ont étrangement échoué. On ne sait pas où on est on ne sait pas en quelle année. Une "tribu" de garçons. De jeunes garçons. Rien d'autres. Ils ont en commun de ne pas se souvenir de qui ils étaient avant et doivent donc s'en remettre aux autres, se faire confiance dans l'adversité... Un matin, apparaît dans la boîte Thomas (Dylan O'Bryen)...et tout change.
Thomas est d'abord effrayé puis très curieux. Il a envie de savoir ce que renferme le labyrinthe. Il veut faire partie de ces coureurs et il veut s'en sortir. Il va réussir là où tant d'autres ont échoué, éveillant jalousie et convoitise chez certains de ses congénères.
Quand la boîte réapparaît, elle transporte une fille, la seule, l'unique, et surtout, la dernière à arriver. Or la boîte transporte aussi des victuailles et autres éléments leur permettant de survivre... Qu'est-ce que cela peut-il signifier?
Le labyrinthe, dont je n'ai pas lu le bouquin, propose une nouvelle lecture d'un scénario de fin du monde. Où le soleil aurait éclaté et aurait donné naissance à des milliers d'incendies, répandant des maladies et la destruction de nations entières. Le labyrinthe propose un nouveau contexte d'expériences, de mises à l'épreuve de jeunes gens par une poignée d'êtres infimes. Manipulation, confusion, pouvoir, technologie...où Le labyrinthe va-t-il pouvoir nous emmener?
J'ai apprécié dans ce premier volet l'esprit de "fraternité" lié à la fatalité peut-être mais cet esprit d'union qui transparaît dans un monde où on ne peut vraiment plus compter sur une force individuelle. Aucune volonté ou presque de se nuire (car il y a toujours des exceptions) mais plutôt de travailler ensemble. L'idée du Labyrinthe est novatrice. Certains ingrédients auront goût de déjà-vu mais le genre est déjà visité, donc rien d'étonnant.
On est contents de retrouver dans le casting Thomas Sangster (Love Actually) qui a bien grandi mais a toujours ce regard unique. Le film ne laisse pas beaucoup de place aux états d'âme. Il faut courir, agir, être en groupe même si cela entraîne perte et fracas... et augmente le coté tragique de l'histoire.
Et bien sûr, quand sonne le générique de fin on est pressés de connaître la suite des aventures de Thomas et sa bande!