Pour franchir la porte, il faut affronter les monstres qui gardent le labyrinthe
Le film commence dans l’obscurité. Un monte-charge grinçant dépose un adolescent (Dylan O’Brien) au milieu d’une sorte de gigantesque arène dans laquelle vivent une 50e d’autres adolescents, exclusivement des garçons. L’arène (en anglais, le Glade, bizarrement traduit en français par le « bloc ») est entourée de murailles menaçantes, le labyrinthe. L’adolescent ne se souvient d’aucun fait de son passé. Seul son nom, Thomas, lui reviendra quelques jours plus tard. Certains des adolescents vivent là depuis 3 ans et ils se sont organisés de manière à survivre, en cultivant, élevant des animaux, etc. Une fois par mois environ, le monte-charge leur amène, avec les denrées qu’ils ne peuvent produire, un nouveau pensionnaire. Pendant le jour, les portes du labyrinthe restent ouvertes et certains des jeunes gens choisis pour leur talent de coureurs l’arpentent pour essayer de comprendre comment il est organisé et trouver une issue. Mais gare aux coureurs qui ne sont pas revenus à la tombée de la nuit et se retrouvent piégés dans la gigantesque structure : ils sont la proie de monstres mi organiques, mi-mécaniques, les Griffeurs (en angl. The Grievers). Au mieux, ils sont piqués par les dards venimeux de ces créatures et meurent dans d’horribles souffrances, au pire, on ne les revoit plus car ils ont été déchiquetés par ces mêmes créatures. Thomas, bien qu'il soit formellement interdit aux non-coureurs de pénétrer dans le labyrinthe, s'y laisse enfermer. Au cours d’une nuit d'épouvante, il parvient à piéger l'un des Grievers et à prélever sur son corps une pièce électronique qui s’avère être une clé vers la sortie. Avec une petite équipe qu'il a convaincu de le suivre, il affrontera les monstres et tâchera d'ouvrir la porte vers ce qu'ils croient être la liberté. Mais l'aventure n'est pas terminée...
Dès que j’avais entendu parler du film "Le labyrinthe", je m’étais jeté sur la trilogie de James Dashner, "The Maze Runner" et je l’avais dévorée en anglais. Arrivé au bout, je n’étais guère plus avancé, puisque l’auteur se garde bien ne nous livrer tous les secrets de l’énigme.
Je ne sais ce que donneront les deux autres volets de l’adaptation (si toutefois elle voit le jour !) mais, pour l’instant, j’ai trouvé que l’univers du film était conforme à celui des romans.
J’ai reconnu avec plaisir, parmi les acteurs, de jeunes acteurs que j’avais déjà appréciés dans d’autres films ou séries :
- Dylan O’Brien (qui joue le rôle de Thomas) est le meilleur ami de Tyler Posey (Scott) dans Teen Wolf ;
- Thomas Sangster (Newt) était le petit Simon de Nanny McPhee (mais il avait aussi déjà joué dans Love actually, Bright Star, Nowhere boy et une 10e d’autres films majeurs…)
- Will Poulter (Gally) avait joué le rôle d’Eustache, l’imbuvable cousin des enfants Pevensie dans Le monde de Narnia : l’odyssée du Passeur d’Aurore.
- et Kaya Scodelario (Teresa) avait été Effy, la petite sœur plus que délurée de Tony (Nicholas Hoult) dans la décapante série anglaise Skins.