Bon, très honnêtement, je ne partais pas vraiment confiant en allant voir ce film, réalisé par Alexandre Charlot et Franck Magnier mais j'avoue que la bande-annonce et notamment le concept du film me donnaient bien envie ! Il s'agit ici d'une sorte de mélange entre "The Truman Show" et "Les Visiteurs" puisqu'un père fait participer son fils malgré lui à une télé-réalité en lui faisant croire qu'il a voyagé dans le temps trois siècles plus tôt. Bon j'ai toujours été nul pour résumer les films mais ce qu'il faut en retenir, c'est qu'un père veut donner une bonne leçon à son fils, pourri-gâté. On voit donc très clairement le film stéréotypé arriver et ça ne loupe pas ! Nous sommes en effet dans le parcours initiatique classique bien gentillet avec de la romcom bien prévisible. Hormis la forme, les scénaristes ne se sont en effet vraiment pas foulés dans le fond et le film n'arrive bien évidemment jamais à la cheville des films auxquels il fait référence. Et c'est bien dommage car ce que l'on retient surtout, c'est que c'est sacrément paresseux alors que, encore une fois, il y avait de la matière et du potentiel ! Puis les personnages sont tout aussi stéréotypés que l'histoire, entre le père riche absent, le gosse de riche débile, la jeune ingénue, les acteurs imbus d'eux-mêmes ou encore le réalisateur très excentrique (Clovis Cornillac en fait d'ailleurs des caisses, ça en devient très vite agaçant ; dès les premières minutes en fait). Non vraiment, rien de bien transcendant (hormis quelques dialogues marrants ou quelques scènes qui prêtent à sourire), on va dire que "Le Larbin" est un téléfilm gentillet avec de gros moyens.