Facepalme
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Un personnage principal sous pression, Ben, qui n'a fait que subir cette pression, imposée par ses parents désireux de voir leur fils réussir dans la vie. Écrasé par la pression, le personnage principal ressemble à un mort vivant, incapable de simplement vivre, complètement perdu face à un avenir incertain.
Il lui aura fallu un déclic, un déclic venant de la relation clandestine qu'il entretient avec la voisine Mrs Robinson, vielle "cougar" et amie des parents du personnage principal. Femme alcoolique qui trompe son mari, avec ce jeune diplômé, qui s'avouera pas du tout comblée par la vie qu'elle mène avec sa famille, et son mari qu'elle a épousé par défaut.
Ben se laisse aller ensuite, il divague dans sa piscine sur sa bouée, sur fond de Simone et Garfunkel, The Sound of silence. La pression est retombée, ses parents sont toujours aussi lourds mais lui s'en fout. Sentiment d'empressement qui se fait de moins en moins ressentir.
Dans ses divagations nocturnes, Ben s'échappe, s'extrait d'un environnement qui lui est nocif. pendant que sa compagne nocturne, cherche certainement elle aussi à fuir son environnement.
Entre temps, Ben tombe amoureux de la fille de Mrs Robinson l'alcoolique, fille qu'il se refusait d'aimer, qu'on lui refusait d'aimer. C'est son déclic passé qui le lui en interdisait, cette cougar qui va tout faire pour garder son moyen d'évasion nocturne. Mais notre personnage principal est amoureux, et rien ne semble l'arrêter, il veut l'épouser.
la cougar n'étant pas très adaptée à cette idée de mariage, elle va faire en sorte que sa fille se marie avec un autre, elle va pousser sa fille vers la meme porte qu'elle avait prise lorsqu'elle était étudiante. Elle a épousé son mari par défaut, sans amour, parce qu'il y avait un polichinelle dans le tiroir. Sa fille semble prendre la même direction, une direction désastreuse.
c'est dans une scène finale mythique, dans laquelle Ben s'en va retirer la jeune fille des griffes de cet affreux destin, en plein mariage, sur un rythme fou, sur du Simone & Garfunkel. Ils s'en vont, dans un bus, laissant tout cet affreux monde derrière eux, dans une église. Avant de sceller la porte de cette église, la fille lance à sa mère qu'il n'est pas trop tard pour elle, pas trop tard certainement, pour éviter de commettre les memes erreurs. et comme dans un conte, les deux amoureux s'en vont pour vivre heureux. En tout cas, fin qui montre une volonté d'émancipation de deux jeunes dans un milieu très oppressant.
Très beau film, beau conte avec un Dustin Hoffman exceptionnel, une bande son géniale et une mise en scène magistrale.
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le 14 févr. 2016
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