Attention, ceci n'est pas une critique du film "Le Lion et Le Vent" mais un hommage à ce grand Monsieur du cinéma. (Il n'y a pas de rubrique dédiée ?)
Un Gentleman Extraordinaire vient de nous quitter !
Dans un mois d’Octobre Rouge, rouge comme le danger d’un virus et les interdits qui en découlent, on apprenait avec tristesse, en ce jour d’Halloween, la mort de Sean Connery. L’acteur écossais de 90 ans qui semblait fort comme un Rock s’est éteint paisiblement dans son sommeil. Né en 1930 à Edimbourg au cœur des Collines des Hommes Perdus au milieu des majestueuses Highlands, il fut un fervent défenseur d’une Ecosse indépendante, pour lui, c’était une Juste Cause. En l’an 2000, pour services rendus au cinéma britannique, grâce en partie à ses rôles de 007, La Reine Elizabeth II anoblit cet Incorruptible fier de ses origines. Sans aucune Offense, il acceptera. L’Homme qui Voulut être Roi chez Huston et qui devint l’espace d’une apparition, Richard Coeur de Lion chez Reynolds ou encore le Roi Arthur chez Zucker, deviendra Sir Sean Connery, un comble pour celui qui interpréta Robin des Bois pour les beaux yeux d’Audrey Hepburn. Il aurait pu être Gandalf dans le Seigneur des Anneaux, mais, bien avant, il choisit un autre Annaud, Jean-Jacques cette fois. En incarnant le moine Franciscain Guillaume de Baskerville dans le polar historique, Le Nom de la Rose, Sean Connery livra une remarquable prestation qui fait toujours écho aujourd’hui. Malheureusement sa quête du Graal, symbole de la vie éternelle, prit fin dans une Dernière Croisade nocturne. En ce funeste 1er novembre, date à laquelle chacun célèbre ses propres défunts, il en est un qui sera célébré par d’aucuns. Le Vent de la vieillesse a emporté avec lui ce Lion du cinéma. Qu’à cela ne tienne, ne vivant que deux fois, il nous restera les souvenirs, qui comme les diamants, sont éternels !