Boîte crânienne à louer
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Un film qu'on n'est pas prêt d'oubler tant il atteint des sommets rarement égalés dans l'angoisse et la paranoia. Encore une grande maîtrise qui frôle le génie dans la mise en scène, il réussit à créer une tension omniprésente même sans musique angoissante de fond. Ce film se place dans la série des "appartements maudits" avec Repulsion et Rosemary's Baby. Petit à petit, comme dans Rosemary's Baby, on sombre dans la folie, en se demandant si c'est le protagonniste qui est fou ou s'il dit la vérité ? En cela Polanski arrive à créer le doute persistant dans l'esprit du spectateur jusqu'à la dernière image, en fesant habilement cotoyer le réalisme du quotidien au fantastique des lieux, des apparences, des objets. Le locataire traite de tout cela à la fois : fétichisme, nécrophilie, paranoia, obscession, angoisse, solitude, violence...et j'en passe, un vrai cours de psychologie mené de main de maître. A noter l'apparition de têtes connues (excellente Adjani, la troupe du Splendid, Pieplu, Shelley Winters..) et le rôle de Polanski lui-même en jeune homme timide et poli comme il le jouait si bien dans "le bal des vampires" et la musique angoissante à souhait qui accompagne des passages de tension quasi insoutenable. Le locataire est un chef d'oeuvre trop méconnu de ce grand réalisateur.
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Créée
le 16 oct. 2024
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