"Le Magnifique" est l'exemple parfait, réussi d'un film taillé sur mesure pour Bébel.
Deux Histoires : l'une totalement fictive et absurde que l'on suit durant les quinze premières minutes à travers la plume d'un écrivain de polars minables et rigolos genre James Bond à la con.
La seconde, qui interfère régulièrement avec la première, ma préférée, nous fait vivre le quotidien pathétique de l'écrivain en question, travailleur acharné, clopeur de première et qui se rêve quelque part être le héros des histoires à la noix qu'il écrit à tout va sur sa déficiente machine à écrire.
Belmondo est touchant au possible dans le rôle de François Merlin, débile à souhait dans celui de Bob St Clar.
Jacqueline Bisset, toujours aussi belle (la même année que "La nuit américaine") complète ce tableau de pure détente de la comédie française.