Sympathy for the Devil
Mon souvenir du roman de Mikhaïl Boulgakov n'est plus très frais, mais j'ai retrouvé une grande partie de ce que j'avais lu dans ce film, et une grande partie de ce que j'en avais aimé.Pas seulement...
il y a 7 heures
Mon souvenir du roman de Mikhaïl Boulgakov n'est plus très frais, mais j'ai retrouvé une grande partie de ce que j'avais lu dans ce film, et une grande partie de ce que j'en avais aimé.
Pas seulement que le film est fidèle; ce niveau, il l'est par moment un peu trop puisqu'en bonne adaptation de roman russe, il y a quelques longueurs (on sent un peu passer les 2h30 de métrage). Mais il est une belle démonstration de ce qu'est, justement, une bonne adaptation. Faute de condenser le bouquin de Boulgakov, Lockshin l'a rendu plus linéaire. Le côté "poupée gigogne", la dimension autobiographique du roman se retrouve dans le film de manière assez limpide, et le film jongle habilement tant avec ses niveaux de récit, ses niveaux de lecture qu'avec les tonalités.Tantôt portrait d'une certaine Russie (Celle de l'époque stalinienne, mais aussi l'actuelle. Et à ce niveau, on est face à une vraie mise en abyme, puisque Lockshin, comme Boulgakov et comme son personnage, s'est vu taxé de séparatisme à cause de son œuvre...), tantôt conte philosophique, tantôt romantique, tantôt satirique, tantôt carrément comique (comme dans le roman, les trop rares apparitions du chat sont du caviar), Le Maître et Marguerite est à la hauteur de son modèle littéraire. En plus d'être visuellement superbe.
Bref, c'est vachement bien.
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il y a 7 heures
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