En 1999, Malcolm D. Lee signait son entrée dans le monde du cinéma avec The Best Man, une comédie de potes extrêmement drôle et émouvante, dotée d’un savant mélange entre flashbacks et présent.
16 ans plus tard, après un Scary MoVie presque totalement retourné par David Zucker, Malcolm D. Lee se relance dans l’aventure The Best Man, avec un film de retrouvailles qui heureusement ne laisse pas du tout le premier opus en plan. Alors qu’il n’y a plus l’histoire du livre de Harper pour être le fil rouge, The Best Man Holiday se contente de lancer son histoire par une simple invitation avant de délivrer des rebondissements d’une tristesse absolue. Car il faut savoir que si The Best Man était une franche comédie, The Best Man Holiday est beaucoup plus dramatique et touchant, grâce à des personnages encore plus travaillés et plus humains, des séquences de franche rigolade ou de camaraderie (on se rappellera longtemps de l’interprétation de Can You Stand the Rain par le cast masculin), des répliques piquantes comme on pouvait en trouver à foison dans le premier opus et d’autres d’une tristesse incommensurable. En deux films, Malcolm D. Lee est parvenu à donner corps à des personnages dont on n’a pas l’impression de ne les avoir vus que deux fois. Les acteurs sont d’ailleurs parfait(ement dirigés)s, l’immense Taye Diggs en tête. L’ajout d’Eddie Cibrian au casting n’est d’ailleurs pas une mauvaise idée.
Infiniment supérieur au premier opus qui était déjà un bien bon film, The Best Man Holiday est définitivement le fer de lance d’un genre qui a vu passer pléthore de bons films et malheureusement Tyler Perry. Un régal.