Jusqu'au XVIIIe siècle, des hommes ont torturé des femmes pour leur arracher des confessions fausses permettant d'incriminer d'autres femmes et hommes. On les a humiliés, on les a brûlés. La torture peut tout arracher aux hommes.
Maintenant que vous avez lu ces lignes, vous n'avez strictement plus aucune raison de voir ce film. Car tout ce qu'il contient est l'indignation, forcément en lien avec la répression soviétique post-Printemps de Prague, face à ce fait qui est su de tous dorénavant. Avec tout l'amour qu'on peut porter au peuple tchèque, à la révolte de 68, cette parabole sans dimension ne rend service à personne, divise le monde en 3 catégories : Bureaucrates bourreaux, frustrés, pervers et avides. Victimes, tordues de misère et innocentes. Intellectuels humanistes, trahis par la vilénie des hautes classes.
L'humanisme et l'aspiration à la liberté ont aussi leur propagande, preuve dans ce métrage sans aucun intérêt. Je n'aime pas la propagande, surtout lorsqu'elle flatte mes convictions.
3 pour la mise en scène, de la belle ouvrage.