"...tuez les blancs; prenez leur femme..." (Fu manchu; 1932)
nb.: Fred Trump, père de..., cinéphile, a son premier enfant dans ces années là; arrêté lors d'émeutes Ku Klux Klan...)
Enfin vu grâce à Patrick Brion qui commence un cycle fantastique au Cinéma de Minuit
où il est disponible jusqu'au 20/04/2024 sur France.TV.
La scène marquante:
C'est sur le carillon du beffroi que Dany Boon jouait pour demander sa belle en mariage,
C'est sous le carillon d'une grosse cloche que Fu Manchu joue des nerfs d'un prisonnier pour lui demander des secrets.
Je connaissais le Supplice de la goutte d'eau (méthode de torture consistant à faire tomber une goutte d'eau sur le front du prisonnier, provoquant manque de sommeil etc.)
Mais je ne connaissais pas celui de faire sonner une cloche au dessus du prisonnier (ça doit épuiser les gardiens aussi?)
La seule remarque que je me fais:
je comprends mieux le traumatisme des enfants américains d'alors...il est effrayant cette asiatique aux ongles longs et pointus nosferatesque, entourés de sbires odieux, et qui sont noirs...certains déguisés en momies enlèvent des occidentaux démocrates...la plupart des sbires de ce despote sont des noirs costauds. Les méchants de l'époque dans le cinéma d'horreur? ^^
Fu Manchu est un maitre ès tortures avant Saw...même si certaines de nos jours font un peu Ford Boyard, je parie quand même qu'elles étaient abominables pour les PierreAmo d'alors.
200? ans plus tôt, le maître ès- tortures était un Osmin, intendant de la résidence du pacha dans L'Enlèvement au sérail de Wolfgang Amadeus Mozart.
Les noirs costauds passent leur temps à déshabiller des blancs prisonniers, s'ils ne les fouettent pas: le méchant jaune criant "tuez les blancs; prenez leur femme".
C'est peut-être de ce film qu'est venue la délirante peur du grand remplacement de vieillards de cette génération d'après? ...comme Donald Trump...mais , si on l'a laissé devant sa télé quand enfant, il a été traumatisé le môme.
- Un des figurants a les yeux rieurs : je le comprends; il doit faire croire que l'homme taillé comme une crevette arrive à échapper à ses bras énormes !