Dans un monde où la dernière guerre mondiale a été remporté d’une main de fer par un seul état (probablement un état qui aurait exterminés tous les autres au passage), et où les humains sont créés génétiquement et répartis en castes : ouvriers et travailleurs, élite politique et penseurs, etc… Les humains sont conditionnés et drogués (par une molécule nommé le « Somma », effaçant toute trace de velléité et d’émotion contradictoire avec le pouvoir en place) dans le but de servir la communauté, ça ne vous rappel pas THX 1138 ? Y’a un peu de ça.
Le film aborde le thème de la destruction de la notion de famille, de l’appartenance de l’individu à la communauté (les individus doivent s’offrir physiquement aux autres, tel un devoir, ou une nouvelle forme d’esclavagisme sexuel ?), jusqu’au fondement même de la civilisation, sont remis en question : on ne parle plus de mère ou de père ! Oulalala des mots tabous malheureux ! La novlangue de « 1984 » est passée par là.
Mais, ces sujets ne vous rappellent-ils rien ? Il s’agit de la doctrine Sataniste : détruire les repères sociaux, les notions de famille, et les fondations de la civilisation afin de la dominer.
Doctrine probablement utilisée par les Illuminatis parait-il 8-) …
D’ailleurs, si vous faites attention, des croix de David apparaissent subrepticement ici et là, comme un message subliminal.
C'est évidemment une coïncidence involontaire, mais je trouve ça rigolo (c’est un complot judéo-maçoniiiique xD !).
Le background en lui-même est crédible, et me rappel par certain moment des épisodes de Black Mirror, une série TV avant-gardiste assez récente.
Il est évident que l’œuvre originale, le livre d’Aldous HUXLEY, écrite en 1931/1932, aura inspiré des œuvres tel que le livre de George Orwell « 1984 » en 1948 (adapté en film bien plus tard) [on notera à ce propos qu’Orwell a bien du s’amuser avec le nom de son livre, en retournant les deux derniers chiffres de la date xD … Les autres écrivains ayant plutôt tendance à situer leurs univers de fiction après le millénaire à venir], ou encore tel que le film THX 1138 en 1970/1971, écris par George Lucas Junior, alias le Jedi de la mort qui tue !
L’uchronie dystopique a la cote dites-moi !
Je note quelques messages subliminaux, du style « Travailler, Apprendre, Acheter », ou encore « Plus on travail, plus on peut acheter de choses, des choses neuves, je déteste les vieilles choses, je veux plein de choses neuves, plutôt jeter que réparer, si ça casse, inutile d’arranger ».
Des messages qui font écho à notre monde actuel, il s’agit donc clairement d’une critique de notre mode de consommation dicté à la fois par les entreprises ET les gouvernements eux-mêmes (ça les arrangent bien la croissance et de montrer leurs gros PIB, le recyclage et la réparation ça ne fait pas gonfler ces chiffres là…).
Bref, pour en revenir au film, il se trouve finalement que les vainqueurs de la grande guerre n’ont finalement pas décidé de tuer tous les « opposants », mais les ont réunies dans des « réserves naturelles » où ils « prospèrent » en parallèles (en « marge » plutôt), et c’est là que nous conduit donc le film.
A noter qu’on y apprend également qu’une sévère censure visant à détruire la culture au sein du monde « civilisé » dans le but d’avoir un contrôle des masses a été faites par les élites.
Même la notion d’amour est considérée comme de l’égoïsme, de l’égocentrisme, de possessisme (oui, ce mot n’existe pas), et bannis de cette civilisation (et même de la langue).
Le film soulève un problème : si les enfants ne possèdent pas de notion d’amour, et considère dès le plus jeune âge que le sexe est la seule forme d’affection et qu’elle s’échange comme on échangerait une poignée de pain, alors où se trouve la morale ? [EDIT : la morale étant très sujette à la société dans la quelle on se trouve, une civilisation mariant des petites filles de 8 ans pourrait trouver tout cela parfaitement normal et même souhaitable, tandis qu'une autre pourrait trouver ça révoltant] Comment ne pas penser que ces enfants endoctrinés ne sont qu’une ressource de consommation malgré eux, et eux même deviendront des bourreaux involontaires de cette même doctrine, et le cycle immoral se perpétue(ra)… Une vision de rêve pour un groupuscule élitiste et omnipotent, un cauchemar pour un œil externe.
Bon, franchement, l’histoire a des défauts, mais elle a le mérite d’être quand même intéressante et crédible.
Finalement, j’ai bien aimé ce film.