5 pour un début entraînant et une fin terriblement décevante

Lorsqu'on commence The Menu et qu'on a aucune idée sur ce que l'on va voir on s'attend a tout sauf a ce qu'est le film.

Le début était rapide, les personnages présenté simplement et je commençais à apprécier quand je me suis dit que tout ce film allait être une critique du snobisme d'une partie de la clientèle des chef étoilé et des chefs étoilés eux-mêmes ; je me suis pas trompé mais c'est finalement une petite partie de ce que raconte le film.

Au fur et à mesure de l'avancement, on voit des indices d'un scénario original, et il l'est mais dans le mauvais sens du terme. Par ce qu'un scénario original pour un film américain est un scénario qui n'en mets pas plein la vue, qui ne veut pas faire faire de grandes scènes tonitruante et théâtrale et qui laisse une place a l'interprétation des acteurs et qui raconte une belle histoire. Loin des clichés des films américains de ces vingt dernières années.

Seulement, il y a un moment qui casse la dynamique, on passe d'un film comme dit plus tôt a apprécier pour son scénario a un film que l'on regarde pour son absurdité. Les situations deviennent illogique, les personnages caricatural et les plats incohérent.

On passe du Saumur Champigny -un vin de 450€ la bouteille- a cheeseburger américains

Chose encore plus insupportable -mais a laquelle on devrait s'attendre de la part des américains-, un encensement par la situation qui y est autour de la "gastronomie" américaine tout en dénigrant celle qui en est vraiment une.

Honnêtement, si l'on se tient à ce que nous habituent le cinéma de spectacle américain, on est pas déçu.

Je trouve ça bien dommage et The Menu me fait penser à A couteaux tirés , un film avec une esthétique travaillé et moderne mais qui souffre d'hautenticité et d'un scénario cohérent dans la longueur.

C'est ma première critique ici et je ne dis pas qu'il ne faut pas le voir, ça reste du cinéma mais se retrouver dans des situations aucunement plausible pour un film qui fait terre à terre dans ce que disent ses personnages, ça fait tâche