Onanisme intello sur la voie publique : ça devrait être interdit !
Jean-Luc, tu m'emmerde !
Je n'ai rien contre un petit film intello de temps en temps, rien non plus contre un peu de décousu, d'absurdité, de mauvais-jeu-d-acteur-mais-c-est-fait-expres, d'ellispes monumentales, etc. D'ailleurs, j'ai bien aimé Slogan, donc tu vois, J'ai des capacités d'adaptation assez élevées.
Mais là, tu es allé trop loin, mon grand. Je peux imaginer qu'à l'époque, tout le monde disait "bath!" quand le générique se termine par une caméra qui filme les spectateurs (en revanche, désolé pour toi mais le générique en forme de "ce film a été tourné par bidule, dans lequel joue machin, le cadreur c'est chose, qui est justement à l'écran à l'instant", ça a déjà été fait par Guitry dans le Roman d'un tricheur, 1936, excuse du peu, et avec nettement plus de recul et d'ironie que toi), mais ce machin, c'est juste un film qui passe son temps à crier à mes oreilles "Hé mec, je ne suis pas un film comme les autres, je suis un méta-film intello-branlette, je me regarde le nombril, t'as vu comme il est rond et beau". Ben non, désolé, il n'est pas beau, il est chiant à mourir, et pour de mauvaises raisons (La belle noiseuse, c'était chiant à mourir, mais pour de bonnes raisons)...
Le cul de cette pauvre Bardot, en couleur, en bleu ou en noir et blanc, c'est loin d'être suffisant pour rattrapper le coup.
Le mepris, c'est celui que tu as du spectateur : soit qu'il soit trop con pour comprendre ta manière si intelligente de faire du cinéma, soit qu'il soit assez con pour se pâmer devant des procédés aussi téléphonés...