Après avoir vu ce film, j'ai lu quelque part qu'il était inspiré (de loin) par "La couleur tombée du ciel" de Lovecraft, soit. L'atome remplaçant les Grands anciens (poil aux mains).
C'est plutôt joli (quand même pas top ouf pour la Hammer, finalement) mais ça met du temps à s'installer et cela ne décolle jamais vraiment, sans tenir sur le "suspense" par ailleurs. Le titre français, comme souvent, est aussi ridicule que racoleur. De même, hélas, pour Freda Jackson au maquillage qui fait peur ou rire selon le confinement ou la canicule.
La faute à quoi ?
Un scénar assez indigent (trop !) même pour la Hammer) et un héros (Nick Adam) totalement soporifique (Ton Hawks à coté, c'est de Funès). Le réa, Daniel Haller, a ensuite écumé les séries TV, pas toutes de mauvaise aloi (Galactica 78…). Il manque la touche, clairement, mais clairement (à la Broyos pour ceux qui suivent), Hammer même si ce film a été tourné en Angleterre.
Boris Karloff, en fin de course, fait ce qu'il peut mais cela ne suffit pas à passer un bon moment dans l'horreur de l'époque, on a même l'impression d'être 10 ans plus tôt, voire pire.
Pour les fans indulgents et hammeriens du fantastique des 60's.