Champigon magique.

A la façon de zatoichi ce moine parcours le japon, il erre de village en village. Et comme zatoichi il se retrouve embarqué dans des aventures malgré lui. Tout commence lorsque deux jeunes filles cueillent des fleurs en pleine nature, l'une d'elles dit regarde il y a un champignon qui pousse. Évidement le champignon n'en n'est pas un, effrayé par la chose elles prennent leur jambes à leur cou. Ce champignon est on l'aura compris au moine vicieux, qui n'est pas peu fière d'avoir effrayé les deux jeunes filles avec son engin. Après cet introduction voilà un père et son fils qui rentrent en scène, ils sont poursuivie par une bande d'hommes armes à la main qui veulent tuer ce père effrayé. Le moine vient au secours de l'homme et de l'enfant, et le voici embarqué en plein milieu d'une histoire qui ne le regarde pas. Il va devoir se charger de l'enfant pour le remettre à son grand père. Ce genre de mise en place de l'intrigue est toujours la même d'un film à l'autre il faut bien le reconnaitre. Et le reste de l’histoire ne se décolle pas non plus du genre, le film est sans surprises. Il se regarde mais c'est nettement moins plaisant qu'un Zatoichi, il y a d'ailleurs une allusion au sabreur aveugle dans ce film, car lors d'un combat WAKAYAMA Tomisaburo crève les yeux de ses adversaires il leurs dit vous n'aurez qu'à devenir masseur, c'est un gros clin d’œil (moi aussi je fais un gag) à l'autre série dans la quelle figure Katsu. On est clairement ici dans de la série b sans envergure, c'est regardable mais ça ne va pas plus loin. Les plans n'ont rien de terrible et l'intrigue manque tout de même d'une bonne mise en scène qui aurait pu relever le tout.