Entrer dans le monde de Charlie, c'est comme secouer une bouteille de Coca-cola.
PS : A ceux qui ont la vie trop belle, ce film (et donc cette critique) n'est pas pour vous.
Comment peut-on éprouver autant de joie et de tristesse à la fois. Car ce film, ou plutôt cette histoire – et ce même après plusieurs visionnage, me prend à la chaire. L’histoire se veut belle alors qu’elle n’est construite que sur les plus dures des tristesses, qu’elle n’est que la superposition de ce qu’une personne – des personnes, se tuent à ressentir de la vie, et de ce qu’ils sont. Et cette douleur, nous parvient à travers l’écran, en même temps qu’on ne peut que la trouver belle. Ce film nous amène à une contradiction cérébrale et sentimentale : bonheur qui nous monte à la gorge, détresse qui nous tord le cœur et nous picotes les yeux. On ne sait plus ce que l’on doit alors ressentir, mais l’on garde à l’esprit au moins une chose : qu’il est désormais à nous* de trouver l’Harmonie.
*nous : tous ceux qui s'identifient (ou qui ont pu s’identifier un jour) dans le monde de Charlie.