Emma Watson n’a plus 10 ans et elle parle avec un accent américain, mais on le vit bien.

J’avais entendu de très bons échos de ce film. J’en attendais donc beaucoup, mais vu le thème, j’étais assez sûre qu’il allait me plaire. Au final, j’ai aimé The Perks of Being a Wallflower encore plus que ce que j’imaginais.

J’ai été touchée tout au long du film : par la musique, vraiment chouette, par les personnages, crédibles et attachants, par l’histoire, simple mais touchante. J’ai particulièrement aimé la scène de danse du bal de rentrée. Bref, tout s’emboîte bien et le film fonctionne sur bien des niveaux. On est happés dans le monde de Charlie.

C’est un peu surprenant, mais agréable, de voir à quel point Emma Watson a grandi. Elle est tout simplement incontournable tant elle rayonne dans ce rôle. J’aurais très bien pu la détester, mais je n’ai pas réussi. Elle parvient à exprimer la vulnérabilité et le charisme de son personnage sans jamais être agaçante. Une très belle reconversion après une décennie Harry Potter.

Au final, The Perks of Being a Wallflower émeut et parvient à nous couper du monde pendant deux heures. Ça n’arrive pas souvent, et ça mérite d’être appelé un bon film.