SI RON HARRY ET HERMIONE ETAIENT DES MOLDUS...
Ce film démarre bien, Charlie (Logan Lerman) est un garçon timide qui se révèle être plus talentueux à l'écrit qu'à l'oral. Il fait la rencontre de deux marginaux qui vont changer la vie de solitaire qu'il mène depuis la disparition prématurée de son meilleur ami (et celle de sa tante dans son enfance qui explique le pourquoi du comment.)
On s'attend à ce que l'écriture prenne une grande importance dans ce film, ce qui aurait pu être intéressant.Pousser le fait qu'il ai du mal à s'exprimer, faire des dialogues plus poétiques, pousser la parole interne, qu'on entende plus ses pensées, un peu comme dans le film "Dans la maison".
Au lieu de ça, il écrit parfois des lettres, plus banales les unes que les autres...
Ensuite sa troupe d'amis, plutôt cool, mais un peu cliché: Le gay mal dans ses pompes qui aime un garçon qui ne peut assumer son homosexualité, une jeune fille déjantée, abusée plus jeune et qui n'a eu de relations qu'avec des connards. Il y aussi une punk, une riche-voleuse de jean...
C'est sûr ça crée une ambiance, on aime les petites cassettes à l'ancienne qui recyclent The Smith, les couleurs un peu dark qui DIEU MERCI donne une ambiance plus sombre au film, car sans les couleurs "du teenager mal dans sa peau", le film serait vraiment pourri.
C'est un film sympathique, il y a quelques anecdotes drôles, quelques phrases bien tournées, c'est une jolie histoire d'amitié, et de premier amour, malheureusement pas assez poussée. Le seul personnage qui s'en sort et auxquels on croit est celui de Patrick joué par Ezra Miller. On sent qu'il surjoue l'euphorie au début du film, bien qu'il croit être honnête et c'est le seul que l'on remarque,qui attire l'attention du spectateur,on veut en apprendre plus sur ses côtés sombres, car bien sûr,tous dans ce film ont un côté dark.
Et Emma Watson... La surdouée Hermione nous fait croire qu'elle boit, qu'elle se défonce et qu'en plus elle a couché avec un homme quand elle avait 12, qui était,qui plus est, un collègue de son père ? Difficile de passer de la sainte nitouche à l'adolescente saignée, on y croit parfois et c'est bien joué, mais elle garde encore sa candeur, dommage.