Le monde ne suffit pas (The World Is Not Enough) est le 19è volet des aventures de James Bond, le troisième avec Pierce Brosnan et le premier (et le seul) réalisé par Michael Apted (Gorilles dans la brume). Il fait suite à Demain ne meurt jamais que nous avons regardé et critiqué la semaine dernière.
La scène d'ouverture se déroule dans une banque suisse. Bond échappe à des tueurs, et notamment à une belle et mystérieuse tueuse en sautant notamment en rappel avec une valise contenant de l'argent (entre autres) et en utilisant le corps d'un homme comme contrepoids.
On a droit ensuite à une poursuite en bateau sur la tamise entre Bond qui a emprunté à Q un prototype de bateau et cette même tueuse. La poursuite en bateau avait été "inventée" dans Vivre et laisser mourir. Après avoir traversé les docks et une zone industrielle, mais aussi un restaurant, la poursuite continue jusqu'au Dôme du Millénaire où la tueuse échappe de peu à l'explosion de son bateau sur lequel Bond a envoyé deux roquettes. Pour s'enfuir, elle monte dans un ballon, (engin commençant à devenir lui aussi classique depuis *** et Dangereusement votre) auquel Bond s'accroche, mais elle décide de mettre fin à ses jours et Bond s'écrase sur le toit du Dôme.
Cette longue scène d'ouverture constitue l'une des meilleures du film, mais il y en a d'autres. Nous avons droit aussi à une scène de ski avec poursuite par des engins volants. La scène de ski est devenue un classique puisqu'on en trouve dans **, ** ou encore dans sa version luge dans Tuer n'est pas jouer.
Nous retrouvons pour la seconde fois une actrice française comme James Bond girl après Carole Bouquet dans Rien que pour vos yeux en la personne de Sophie Marceau. Cependant, ici, il s'agit d'une méchante.
Il y a également une scène dans un pipeline, où Brosnan se retrouve aux côtés de la physicienne Denise Richards (troisième James Bond girl de l'épisode si on compte la méchante tueuse du début) qui essaie de désamorcer une bombe lookée comme Lara Croft. Ce n'est pas la première fois qu'on trouve un pipeline comme moyen de transport dans un James Bond puisque le faux défecteur russe ** dans Tuer n'est pas jouer, avait été mis dans l'un d'entre eux pour le faire passer à l'ouest.
Côté gadgets on a droit à un airbag anti avalanche un peu comique, et une montre qui envoie un câble avec un crochet au bout pour raccrocher, dont nous connaissions déjà la version accrochée à la ceinture dans GoldenEye.
Côté véhicules, nous avons une voiture BMW téléguidée comme c'était déjà le cas dans le film précédent et équipée du désormais classique lance roquette. Cette dernière se fera couper en deux par une scie circulaire multiple manipulée depuis un hélicoptère. La Rolls Royce quant à elle se contentera d'aller faire faire un tour dans l'eau comme elle en avait pris l'habitude depuis Dangereusement votre.
Après un passage à Baku en Azerbaïdjan puis au Kazakhstan, on se retrouve à Istanbul. M est capturée et emprisonnée dans la Tour de Léandre (Kiz kulesi). Ce n'est pas le premier passage de Bond dans la ville puisqu'il l'avait déjà fait dans Bons baisers de Russie. C'est dans la tour de la fameuse princesse que Elektra, la méchante Sophie Marceau trouvera la mort. C'est dans les profondeurs du Bosphore qu'aura lieu le combat final contre le méchant anarchiste Renard dans un sous marin nucléaire.
Un James Bond certes un peu trop long et avec quelques passages un peu ennuyeux, mais qui est tout à fait correct et largement sous estimé. À la semaine prochaine pour Meurs un autre jour.
Vraie note : 6,6