Le casting vendait du rêve. Quelle déception... Je n'ai pas compris le "chef-d'oeuvre".
Trintignant insupportable (je trouve que son personnage n'est pas du tout crédible, on ne voit aucune évolution dans sa pseudo-quête de donjuanisme) et Birkin crucruche (comme souvent on lui fait jouer le rôle de la parfaite ingénue). Le personnage de Jean-Pierre Cassel est censé tirer les ficelles du jeu de Trintignant mais je le trouve mou et immobile. Romy Schneider sauve le naufrage par sa beauté et sa grâce.
Quant au scénario, je ne lui trouve aucun intérêt ! "Gagner énormément d'argent et faire l'amour à beaucoup de femmes" : portrait cynique de la société post soixante-huitarde, satire sociale ? Bof... Les femmes sont censées s'être libérées et émancipées : on ne voit ici que des poupées dociles et soumises...
Soit je suis passée à côté des subtilités de ce "bijou du cinéma français", soit on prête à ce film des qualités peu évidentes sous prétexte que c'est Michel Deville qui l'a fait.