Le risque du formalisme
En cultivant joliment l'aspect désuet et mécanique de son film, Podalydès court le risque du formalisme (c'est charmant, amusant et souvent très beau - voir la superbe lumière de la majorité des...
Par
le 9 mars 2015
6 j'aime
Amateur de romanesque, vous sortirez sans doute un brin désenchanté de cette «chambre...». Alliant BD et théâtre, Bruno Podalydès signe un conte à dormir debout : une petite merveille de technique et de froideur qui traîne en longueur. Seuls Claude Rich et Michael Lonsdale, délicieux, tirent leur épingle de ce jeu trop parfaitement réglé.
Clin D'œil :
Fidèle à l'esprit du roman de Gaston Leroux, Bruno Podalydès a pris tout de même quelques libertés en adaptant ce classique du polar. Alors que le roman se situe dans trois espaces différents, le film joue ainsi sur l'unité de lieu, en l'occurrence le château, afin de rester dans le cadre d'un huis-clos. L'intrigue se déroule par ailleurs dans les années 30, alors que l'action du film se situait en 1892, un masque de soudeur remplace les postiches de l'assassin et certains personnages ont disparu.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs titres de films, Les meilleurs films français, aller hop direction ma Cinémathèque, Les meilleures adaptations de livres au cinéma et Films qui attendent d'être vus (ou revus)
Créée
le 20 sept. 2017
Critique lue 488 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Le Mystère de la chambre jaune
En cultivant joliment l'aspect désuet et mécanique de son film, Podalydès court le risque du formalisme (c'est charmant, amusant et souvent très beau - voir la superbe lumière de la majorité des...
Par
le 9 mars 2015
6 j'aime
Honnêtement, je n'y croyais pas trop, je me suis dit que les frangins P. avaient accepté ce projet comme une commande et que l'emballage serait on ne peut plus classique. Erreur, Bruno semble...
Par
le 19 déc. 2021
3 j'aime
4
C’est toujours un casse-tête que d’adapter un succès - qui plus est mythique - de librairie à l’écran. Au point que l’on se demande parfois quelle dose de masochisme réside encore chez certains...
Par
le 17 juil. 2013
3 j'aime
Du même critique
Du roman de Boileau-Narcejac, Henri-Georges Clouzot tire un monument de noirceur et d'angoisse porté par les performances mémorables d'un trio infernal entouré, entre autres, d'un débutant dénommé...
Par
le 15 avr. 2016
9 j'aime
Sous la forme d'un conte de fées moderne, Tim Burton aborde le thème de l’exclusion. Adoptant un parti pris esthétique original, cette fable dotée d’une étonnante composition de Johnny Depp est un...
Par
le 2 déc. 2015
9 j'aime
Rita Hayworth, d'une beauté flamboyante, aussi glamour que vénéneuse, sublime et enflamme ce film noir tout en mystères et en sous-entendus, où chacun des personnages révèle peu à peu sa vraie...
Par
le 26 déc. 2019
7 j'aime
5