Le Ninja Blanc (American Ninja 2 : The Confrontation), sortie à l'été 87, cette petite série B produit par Menahem Golan et Yoram Globus pour Cannon Films est la suite directe d'Américan Warrior (1985) avec toujours aux commandes le cinéaste Sam Firstenberg (Ultime violence, Delta Force 3) ainsi que le duo stars Michael Dudikoff (Le Bouclier humain, Soldier Boyz) & Steve James (McBain, Human Target). Armstrong & Jackson débarquent sur l’île de Saint Thomas dans les Caraïbes. Ils ont pour mission d’enquêter sur la disparition de soldats américains. Rapidement, Joe découvre l’existence d’une base secrète où les militaires disparus sont reconditionnés pour devenir de redoutables guerriers ninjas. Le casting est complété de Larry Poindexter (S.W.A.T. Unité d'élite, 17 ans encore), Gary Conway (The Farmer), Jeff Celentano (The Player, Stickfighter), Michelle Botes et Mike Stone (Tigershark, L'Effaceur).
C'est pas parce qu'on est au régime qu'on ne peut pas regarder le menu !
Joe Armstrong, un spécialiste des arts martiaux et des techniques de combat orientales, et son ami Curtis Jackson, deux sergents des Rangers, sont envoyés en mission dans les Caraïbes. Plusieurs Marines y ont disparu et les deux hommes sont chargés de les retrouver. Très vite, Taylor, un jeune soldat, éveille leurs soupçons. Mais il est assassiné après leur avoir appris qu'un certain Lion enlève les militaires, afin de procéder sur eux à des expériences génétiques. Joe et son acolyte découvrent en outre que les îles servent de plaque tournante à un vaste trafic de drogue où s'agite une armée de guerriers, commandée par le redoutable Tojo. Joe se prépare à un terrible combat...
Comment tu vas mon pote ?
Si le scénario du premier film ne présentait aucune originalité, il avait le mérite d'être bien construit. Celui-ci raconte une histoire similaire, mais en beaucoup plus mal ficelé. Mike Stone n'est pas cantonné au seul poste de chorégraphe cette fois-ci, puisqu'il tient aussi à visage découvert le rôle de Tojen Ken, le méchant Ninja de l'histoire. Autre point positif, Steve James est cette fois sur un pied d'égalité avec Michael Dudikoff. Cependant le montage approximatif avec en autres l'apparition de la doublure de Dudikoff dans une scène avec Jeff Weston / le Colonel Wild Bill et la fin du métrage avec les G.I qui démolissent les prétendus Super Ninja avec une telle facilité que le propos du film en devient inepte.
Mes dix balles !