L'économie du polar
Avec ce "Petit Criminel", Jacques Doillon (pas notre metteur en scène préféré, avouons-le) frappe plus juste qu'à son habitude, sans pour autant sacrifier les riches circonvolutions psychologiques...
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le 31 janv. 2017
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Avec ce "Petit Criminel", Jacques Doillon (pas notre metteur en scène préféré, avouons-le) frappe plus juste qu'à son habitude, sans pour autant sacrifier les riches circonvolutions psychologiques dont il aime à parer ses récits : c'est sans doute que la tension propre au cinéma de Doillon, trouve dans cette chronique de "la banlieue" une sorte de cadre d’expression idéal, un vrai sujet qui en décuple la pertinence. Le cadre fixe du scope, inhabituel, et un dépouillement qui évoque presque le film noir, restreigne les débordements hystériques ou bavards qu’on a souvent reproché à Doillon, pour privilégier une sorte économie du polar, sombre et magnifique. [Critique écrite en 1991]
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le 31 janv. 2017
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