Petit thriller d’espionnage efficace, The mackintosh Man est un honnête divertissement parfaitement rythmé. En 1h30 à peine, John Huston a tout démêlé, fausses pistes et petit twist bien malin y compris. C’est assez étonnant de voir comment il réussit à construire une trame solide en si peu de temps — un exemple que beaucoup devraient suivre — en s’évertuant à aller à l’essentiel et en assumant parfaitement l’ambition relative de son métrage.
A l’image de son protagoniste, un Paul Newman taquin qui se la joue 007 en draguant tout ce qui bouge, The Mackintosh Man est tout sauf un thriller d’espionnage paranoïaque. Il est même plutôt bercé par une ambiance à la cool que le petit blondinet aux tablettes de chocolat menant la charge rappelle assez fréquemment.
Pour le reste, c’est direction les seventies, tout est là pour rassasier les nostalgiques des chemises à carreaux, des coupes de cheveux très fournies, des bandes sons bien marquées et des fins sans concession particulièrement brutales. Digne représentant de son époque, The Mackintosh Man sait parfaitement allier décontraction et rugissement des tromblons.
De par son manque relatif d’ambition, The Mackintosh Man n’est très certainement pas un réel concurrent aux films d’espionnage majeurs des années 70, mais il est assurément un petit film maîtrisé qui livre la marchandise tout en filant le sourire dans le même temps. Parfait pour terminer votre week-end et envisager la remise en route du réveil avec l’esprit léger ;)