Après le départ de son compagnon, Jill Cowper, une universitaire, reçoit la visite de Max , un homme s’annonçant comme plombier de la résidence et présent pour un contrôle de routine.
A partir de cette idée de départ toute simple, Peter Weir va très rapidement installer un climat de paranoïa et créer une tension entre ces 2 personnages, et ce, à différents niveaux (sexuelle, opposition sociale,...).
Le génie de Weir est de combiner avec succès une ambiance tendue de thriller psychologique, on pense notamment aux premières œuvres de Polanski, à de ''l'humour''.
En réalité, Peter Weir joue, s'amuse, avec les codes du ''thriller'' et cela donne lieu à des scènes surréalistes, des situations à la fois inquiétantes et très amusantes/délirantes. Ce drôle de rendu, mélange improbable qui sans talent peut rapidement sombrer dans le ridicule, doit également énormément aux deux acteurs principaux, Judy Morris et Ivar Kants.
(Faux) Huit clos exigu, thriller psychologique folk, Le plombier est une farce sociale qui malgré sa conclusion bâclée et trop expéditive (mais quel dommage !) est un véritable coup de cœur.