Le Plus Beau des combats par Ciné Water
Nous sommes aux Etats-Unis, en 1971. Martin Luther King est mort depuis maintenant 3 ans, assassiné à Memphis, il n'a pas emporté le racisme avec lui. Les choses veulent changer au niveau des politiques. Dans l'Etat sudiste de la Virginie, la petite ville d'Alexandria, une histoire réelle (quelque peu modifiée par Disney) se prépare. C'était dans la ville d'Alexandria que se trouvait autrefois le plus grand marché aux esclaves des USA...
Tout commence sur la décision de nommer, un noir, Herman Boone (Denzel Washington) comme entraineur des Titans, l'équipe de football de la T. C. Williams High School. C'est là qu'apparaît mécontentement de la part de la population, d'apprendre que des noirs vont être dès lors intégrés à leur ville, à l'école, à l'équipe. De même que Bill Yoast va perdre sa place au profit de Herman Boone. Les deux vont finir par trouver un accord afin de travailler ensemble sans pour autant arriver à se respecter. Et c'est là tout l'intérêt de ce film. Quand dans la première partie du film, un camp d'entrainement est organisé, la situation se retrouve séparée en deux camps d'un côté les noirs de l'autre les blancs. Alors que habituellement au sein d'une équipe de football on retrouve le camp de la défense et celui de l'attaque. Denzel Washington va changer tout cela. Au moyen de différentes techniques il va faire en sorte que chacun s'écoute, se comprenne et au final se respecte.
Mais le problème n'est pas tant dans le camp, reste à affronter les gens d'Alexandria.
Ce film aura peut-être du mal à intéresser quelqu'un n'ayant pas de culture anglo-saxonne, sur la longueur du moins, ou en tout cas pas fan du football américain et de ses règles. Néanmoins on arrive à suivre les épisodes des matchs de part la pression qui y règne, les réactions du public,... On y trouve énormément de clichés mais cela mis à part, le film est assez touchant. La seule chose dommage c'est qu'on sent pas mal de Disney, un côté culcul.
Aux USA, il est présenté aux écoles, tout comme le livre To Kill a Mockingbird, une bonne chose. Y a peut-être plus intello' sur le sujet mais cela n'empêche.
Acteurs forts convaincants, la musique de Trevor Rabin (Yes époque 80's, Owner of a Lonely Heart) tombe vraiment aux bons moments et retranscrit sans doute très bien la musique de l'époque. On pardonne les quelques moments soporifiques du film, en tout cas je le fais.