Des films sur la vie d’un commissariat il y en avait eu avant celui-ci, l’excellent « les flics ne dorment pas la nuit » de Richard Fleischer qui reste le maître étalon du genre, même encore aujourd’hui, il y avait aussi « Bande de flics » de Robert Aldrich. « Le policeman » se distingue surtout par son contexte, le Bronx en démolition au début des années 80, gangrené par les drogues dures venant des cartels d’Amérique du sud. Le film montre les flics impuissant face aux problèmes rencontré par la population, au pire ils ne font que les aggraver. Le constat n’est pas vraiment à l’optimisme. Daniel Petrie, réalisateur venu de la TV, met tout cela en scène avec savoir faire, mais sans grand éclat. Heureusement il y a Paul Newman et le décors impressionnant du Bronx en ruine, le tout se regarde sans ennui, mais on reste loin de la profondeur d’une série comme « The Wire » qui aborde le même sujet et bien plus.