Ici Orson Welles nous plonge dans l'imagination fantasmagorique et dérangeante de l'auteur Franz Kafka, avec une adaptation du célèbre Roman le procès ( 1925 ). L'intrigue débute par une introduction au récit labyrinthique du scénario, une petite fable imagée et agrémentée d'une musique mélodramatique, cette dernière nous prends directement au tripe, mal grès l'énigmatique issu quelle nous laisse entreprendre. Par la suite nous découvrons un personnage du nom de K, le personnage principal qui sera avaler tout au long du film par l'écrasant appétit d'une société tyrannique, sous ses airs de société libre. C'est donc une assez belle critique du monde moderne, de l'aliénation qu'elle procure au individus, de la corruption judiciaire, de l'humiliation quotidienne qu'elle inflige à ses faibles, etc.
Outre la thématique intellectuelle fort prenante pour un contemporain du monde Moderne, l'esthétique de l'étrange, emblématique de Franz Kafka ( cf : La Métamorphose ), ici parfaitement mis à l'image par Orson Welles, nous laisse absolument bouche bée, en alliant le scénario complétement fou et une technique cinématographique peaufiné, ça nous fait un petit quelque chose au sentiment ( et Dieu sait que c'est pour ça que nous regardons des Films).